Concour de poésie

Un vent léger s'éleva sur l'estrade, balayant le pupitre d'une bise printanière, enveloppant le lieu d'un léger vent de mystère. Portée par les embruns, une voix légère, douce mélopée s'attardait en un souffle. La voix d'un solstice retardé, en avance, mais qui contait toujours le printemps qu'il encadrait de son hiver, de son été, étroite étreinte des saisons.


Alors que l'hiver faisait rage en ces contrées,
Il arriva si vite que j'en suis encore essouflé,
Me laissant subtil, attendant le renouveau d'une vie
Et déjà j'entendais les ardeurs de son ris.

Le printemps, oui mes amis. De cette douce Dame Nature,
En cette saison est ce qu'il subsiste de plus pur.

Prenons des exemples concrets, des images tant aimées
Raisonnons en allégories, métaphores et vers joués.
Il est au printemps une saison de fleurs naissantes
Nymphes et fées s'occupent de leurs croissance frémissante,
Toutes échauffées des premiers rayons caressant l'herbe enneigée
Et d'une fine mélopée, chaque tige se développe,
Munissant son extrémité d'un calice sans syncope,
Puisant en chaque source de vie la force d'éclore,
Sous l'effet de fantaisie, les pétales d'une rose.


De mes vers maladroits vous préféreriez la prose?
Et bien soit. Puis non, le printemps rime en chantant.

Donc nous disons, de jolies et fines fleurs ecloses.
Attendez! ce n'est pas tout!Dame Nature fait bien les choses,
Messieurs dames, couples et demoiselles, écoutez,
En ce printemps, le plus important va être cité.

N'oubliez jamais ceci, si vous désirez retenir son essence,
Au loin du printemps se profile l'été et son bienfait immense,
Toujours printanier, mais plus ensoleillé, car l'essentiel,
Ultime destinée de ce printemps, prémice de l'été,
Réside dans la rencontre de deux êtres, et peu à peu l'amour se créé.
Enveloppant les amoureux d'une guangue printanière de liberté.

Aimez...

Un léger souffle printanier.. qui déjà, s'essouflait, s'essouflait, puis disparaissait, laissant un seul commandement d'amour, essence même du printemps, rencontre de deux êtres vivants en une union aimante, passionée... l'amour naît de la nature, la nature de l'amour printanier.

Le coeur légér guèri de toutes ses blessures,le vent soufflait légèrement dans ses cheveux ,elle leva la tête ,ses yeux bleus sombres redevenus fiers.
Et d'une voix douce qu'elle ne se reconnaissait pas ,il n'y avait eu que souffrance dans sa voix pendant si longtemps .Elle commença son ode au printemps.

Premier Mai ! Jour de grande joie !
Belles couleurs jouant dans le vallon.
Maintenant s’éveille au mince rayon du matin
La chanson sauvage et gaie du merle noir.

Maintenant vient l’oiseau couleur de poussière,
Le coucou à voix forte, l’amant de l’été ;
Les arbres branchus sont lourds de feuillage ;
La saison amère et mauvaise est partie…

Les abeilles chargées d’un frêle pouvoir
Font une grande récolte dans les fleurs ;
Les vaches se promènent, les flancs boueux ;
Des fourmis affairées vont et viennent sans relâche.

Par la harpe sauvage du bois
Le vent fait vibrer sa musique,
Maintenant il se tient immobile,
sur l’Océan la voile dort.

Le pouvoir des hommes s’accroît en Mai,
La fierté et la gaieté augmentent pour les filles ;
La beauté envahit les hauteurs boisées ;
Belle et claire est la plaine à leur pied…

En haut l’alouette chante à tue-tête sa joie,
son lai infatigable est ténu et farouche,
Chantant sans retenue d’une joie sans égale,
Le charmant mois de Mai, aux couleurs délicates.

Elle était prête maintenant ,son amour sacrifié ne la faisait plus souffrir ,elle sentait dans ce vent printannier ,que le meilleur restait à venir.