le bal

Le front délicat d'un visage si fin vint se déposer contre son épaule, léger oiseau se déposant sans une douleur sur une branche fragile ployant sous les pas venteux d'une valse enjouée.

Son bras toujours serré en une étroite et délicate étreinte, son visage se tourna vers celui déposé tout contre lui, et de cette manière charmeuse, il inhala doucement les effluves d'un parfum nouveau, fleuri, d'un printemps de nuit.

Ses lèvres effleurèrent la chevelure de la brune poétesse, en goutant la douceur en un frôlement sans baiser, mais bien vite son regard se refit droit, souriant et rêveur, fixant le point derrière eux, d'une manière polie, presque gênée.

Son coeur battait doucement au rythme de leurs pas endiablées, et chaque parole coulaient en lui en une sève d'un chêne le rendant vivant, ses racines pointantes au ciel d'un tapis étoilé, s'entremélant aux siennes en une union serrée, mélée, et échangée.

Toujours d'un léger sussurrement, il laissait s'égrenner ses pensées, les confiant au vent tournant de leurs deux esprits dansés.

Me charmer en ce lieu, vous l'avez fait,
Et il serait hypocrite de m'annoncer seul enchanté,
Car d'une danse vous me rendez comblé,
Et par mes sens je suis bel et bien troublé.

Qui ne le serait en vos bras me direz vous? Votre visage ainsi masqué, beauté énigmatique, pourtant si magique, je n'ose le dévoiler en un nom demandé. Aussi vous appelerais je rimeuse? cela vous sied?

D'un nouveau rire, il s'amusait et laissait ses pas encore le mener. Il la suivait, se laissait entrainer. D'un clin d'oeil discret, il lui adressa son ris, l'appuyant d'une étreinte plus entrainée, souriant toujours d'un air espiègle.

Elle se serra encore plus contre Carmo, profitant de ses instants de bonheur entre ses bras. Elle lui sourit tendrement.

- Tu me revigotes par ta seule présence à mes côtés. Que pourrais-je demander de plus?

Lui déposa de délicieux baiser dans son cou avant de déposer sa tête sur son épaule pour jouir de cette merveilleuse étreinte dansante.

Contune de dancer en bercant tendrement son coeur et depose un petit baiser sur sa chevelure.

Quoi que tu demnde je ferai de mon mieux pour te l'apporter. T'avoir a mes cotés est vraiment une benediction pour moi.

Profitan de ce moment où plus rien a part eux existait, il l'embrasse tendrement, goutant la douce chaleur de sa peau et son le gout qu'elle recelait son ses baisers..

Il appuya son étreinte ,elle suivit son pas.Tandis que de nouveau il lui semblais qu'elle s'envolait au -dessus du sol,transportée sur un nuage.Elle rit au nom qu'il lui donna.

Rimeuse? Oui cela me sied.
Et puis cela rime avec boudeuse
C'est ainsi que l'on appelle parfois.

Elle riait,ses yeux brillaient sous son masque,son sourire s'éclairait sur ses lèvres .Elle leva la tête et son regard croisa le sien.Et ce fut comme si elle devinait un nom sur ce visage tourné vers le sien,pareil à ce lieu qu'elle avait tant aimé.

"Il est un lieu en ce royaume que j'aime particulièrement.
En son centre trone ce que l'on appelle "la merveille"
Voici c'est ce nom que je vous donnerai,car si moi je vous ai charmé ,vous ,
vous m'avez emerveillée.

Ses yeux dans les siens ,elle le laissa l'entrainer ,dans cette danse ,son sourire devenait ausi espiègle que celui du jeune poète.

Sourit à Nebisa :

Oui, je vous l'accorde ma chére, ma memoire est defaillante et il faut parfois se rappeler à son bon souvenir .Et il est bien des choses de vous qui très vite me semblent si lointaine, comme vos baisers qu'une eternité separe les uns des autres.

Par contre m'appeler baillis..Même si c'est mon titre c'est encore pire que de se moquer de ma robe;). Si vous chercher un equivalent de Dame de chabrière, pourquoi pas seigneur de Castelcerf, le nom de mon baillage.
J'en ai acheté les terres et l'entretien.
Ou alors gardien du cabanon en haut des arbres .

Tout en devisant gentiment, Dragonet la regarde intensement, profondement, se laissant lire totalement par son regard, ne cachant rien de ses sentiments.
Il apprecie la douce matière recouvrant sa taile si fine, et son autre main, chaude, caresse la sienne pendant qu'ils dansent.

J'ai faillis oublié combien ce lieu était beau et que je l'aimais..et tellement impregné de toi.

Après ce doux baiser, elle eut du mal à se détacher de ses lèvres. Elle le regarda tristement.

- Je dois aller prendre l'air mon amour... et si je ne reviens pas, ne t'inquiete pas ça voudrais juste dire que je me suis endormi sous la tonnelle.

Se serrant contre lui, elle l'embrassa fougeusement

- Ne m'oublie pas mon tendre ange.

Elle lui sourit une dernière fois avant d'aller sous la tonnelle.

Une ronde endiablée les laissair tout deux en une bulle coupée du monde autour d'eux. Solstice se demandait, laissant divaguer ses pensées, qui d'elle ou de lui semblait le plus émerveillé. Pour sa part, il était conquis de tant de charmes, de beautés, exprimant en un regard, un murmure de volupté.

Merveille?... je ne mérite un tel nom,
Car en vos yeux j'ai retrouvé mon âme,
Et Dieux! je me bannirais pour cette flamme,
Qui illumine nos regards de milles feux,
Qui laissent nos coeurs battre à l'unisson,
D'un printemps, d'un solstice amoureux.

Un clin d'oeil appuyé répondit au regard de la Fée des rimes, et Rimeuse sembla un instant perdre pied tout comme lui. Tout deux flottant, voguant sur la mer paisible de leur tranquilité, déroutant par les pas d'une danse enjouée, la chorégraphie valseuse d'une mélodie jouée.

Dites moi donc, rimeuse espiègle, pourquoi dame Nature, vous a t'elle tout offert? Grace beauté, intelligence et sympathie et qu'a un solstice d'hiver, elle n'a daigné que reconnaitre une touche de facétie? Je suis envieux de vos vers si doux et charmeurs, mais je sais qu'a l'orée de vos lèvres, ils prennent une toute autre saveur, suave et sucrée, s'écoulant en les veines d'un printemps affiné de mille senteurs florales au coeur du Limousin.

D'un léger hochement du visage, en un tournoiement où tout deux se virent voiler de la chevelure soyeuse de la jeune femme, il déposa un délicat baiser sur la joue satinée de la dame, rimeuse aux pieds légers, au sourire enjoleur, l'elfe s'était épris de parler d'une nymphe apparue en ce lieu des Béatitudes. S'écartant doucement, lui souriant d'un air mystérieux, il rit doucement tout en chuchotant d'un ton tendre et doux.

D'un baiser je me suis permis de voler la douceur d'une peau, espérant que mes lèvres transmettront ce contact à mon âme, la rendant si belle que la vôtre. Me l'autorisez vous? Car si vous le désirez, je vous rendrais ce baiser. J'en serais chagriné, mais.. Dame nature possède des voies impénétrables, même pour ses elfes éthérés.

elle ne le quittait plus des yeux,rivés sur les siens;elle l'écoutait murmurer ,et chancela dans se bras aux mots qu'ils prononça.
La valse les emporta ,tout en elle dansait laissant son coeur en émoi. Son sourire devenais triste ,elle devait partir ,le quitter déjà.

Oh merveille ,oui c'est comme cela que je vous appellerai.
Merveilleux danseur
Merveilleux conteur
je vous quitte à regret ,et m'en vais vers la prairie ,elle est libre comme mes cheveux quand ils sont balayés par le vent.
ne soyez pas dépité nous nous reverrons bientôt j'en suis sure.

La valse se terminait ,doucement sur la pointe des pieds elle se hissa et déposa un leger baiser sur les lèvres du poète.

Voici moi aussi je vous vole un baiser ,je l'emportes avec moi ,et quand vous voudrez je vous le rendrez.

Un dernier regard ,un dernier sourire elle s'en alla à regret vers la prairie.

Deux lèvres douces et délicates, bombées d'une rondeur harmonieuse se déposèrent sur les siennes. Deux fruits d'un solstice d'été, murs et cueillis avant l'heure du bout des lèvres, dont la saveur laissait quelque peu amer, envieux beaucoup, toujours passioné d'un regard perdu de mille feux troublants.

Sa main esquissa un geste vers cette joue tendue, s'effacant déjà, mais il resta ainsi, tandis qu'elle s'en retournait, en un dernier regard, un dernier sourire, laissant en ses pensées résonner quelques mots prononcés à la volée.

Citation :

La prairie... baiser... je vous le rendrais...

D'un pied sur l'autre il se mit à se balancer, laissant sa main retomber sur son coté, le long de son flanc tandis que d'une pensée éhontée, il réitérait ces pensées tournoyantes telle la valse comblée en ses bras désireux d'une étreinte de ce corps parfait d'une nymphe rimeuse.

Regardant autour de lui, voyant les couples se faire, se défaire et se refaire toujours plus hétéroclites, il haussa les épaules en riant légèrement. Après tout, la danse s'était terminée sur une note trop aigue et le final au point d'orgue et la fatigue qui le tenaillait se verrait assouvie et comblée en une verte vallée.

La prairie? Pourquoi pas? La destination était toute tracée, quant à la destinée, il verrait bien où elle le ménerait.
D'un pas sautillant et amusé, mystérieux et intrigué, il s'en alla en fredonnant découvrir le tapis de verdure qui l'accueillerait en une nuit.

D'une nymphe à la douce voix je me suis épris,
Et en un soir, je m'enfuis, poursuite de son ris,
Pourquoi m'attacher à ce rêve flou?
De passer de l'hiver à un été doux?
Je ne le sais, pourtant, Rimeuse m'appelle,
Ou bien alors suis je trop fou,
Et je ne me rends compte comme la belle,
Risque de ma présence prendre courroux.

Dame Nature guidez mes pas hasardeux,
Je vais aveugle vers mon destin peureux.

dragonet a écrit:

Sourit à Nebisa :

Oui, je vous l'accorde ma chére, ma memoire est defaillante et il faut parfois se rappeler à son bon souvenir .Et il est bien des choses de vous qui très vite me semblent si lointaine, comme vos baisers qu'une eternité separe les uns des autres.

Par contre m'appeler baillis..Même si c'est mon titre c'est encore pire que de se moquer de ma robe;). Si vous chercher un equivalent de Dame de chabrière, pourquoi pas seigneur de Castelcerf, le nom de mon baillage.
J'en ai acheté les terres et l'entretien.
Ou alors gardien du cabanon en haut des arbres .

Tout en devisant gentiment, Dragonet la regarde intensement, profondement, se laissant lire totalement par son regard, ne cachant rien de ses sentiments.
Il apprecie la douce matière recouvrant sa taile si fine, et son autre main, chaude, caresse la sienne pendant qu'ils dansent.

J'ai faillis oublié combien ce lieu était beau et que je l'aimais..et tellement impregné de toi.

sourrit et s'abandonne a la danse, tournant lentement au rythme de la musique


Alors ce sera seigneur de Castelcerf...mais je préfére Drago tout simplement quand nous ne sommes pas dans un cadre protocolaire... et le cabanon même délaissé n'est pas abandonné que son gardien ne s'en inquiéte pas... Quant a mes baisers...c'est la rareté qui fait le prix de toute chose non ?


laisse son regard errer sur la nature et les plantes environnante, heureuse d'être au coeur de cet halos de beauté

Le Coeur Vert es timprégné de tout ce que ses visiteurs y laissent... je suis heureuse d'avoir pu contribuer a sa création et j'aime mon role de jardiniére comtale hi hi. Aujourd'hui il rayonne et je suis heureuse...Cette fête est une idée magnifique...ton idée... merci Drago, tu offres a tous un moment magique qui illumine nos quotidiens trop gris et triste

Prend plaisir à la danse

C'est mon idèe, qui est modeste, faire un bal. C'est toi qui l'anime et la fait vibrer comme toujours.

T'as un quotidien triste et morne, toi ça m'etonne .

l'approche de lui.

Tu crois vraiment que la rareté donne la valeur des choses, toi?

mon quotidien est riche, mouvementé, sans repos ni temps mort et je l'aime ainsi... je suis trés heureuse et ce bal est réussit parce que les gens y viennent et s'y amusent rien de plus... moi je ne suis qu'un maillon , les invités sont la chaine.

continue de tourner plus vivement sourriant de plaisir, portée par la musique

bien sur que la rareté fait la valeur... ce dont on dispose en abondance n'a pas de valeur face a ce qu'on rêve de posséder et qui nous manque...

Oanell aperçoit Nefereth, et la rejoint.
Bonjour ! Puis-je te tenir compagnie? En attendant le temps d'une danse ...

Nefereth la salua en souriant avant de l'inviter à s'assoir.
Avec plaisir : un peu de compagnie ne fait jamais de mal.

Lui rendant son sourire, Oanell prit place à côté d'elle, et regarda les danseurs évoluer sur la piste.
Il y a longtemps que nous ne nous sommes vues, est-ce que tout va bien pour toi?

Oh oui, tout va pour le mieux : j'aime de plus en plus mon travail, j'ai également mon petit chez moi à Gondolin... D'ailleurs si cela te dit, tu pourrais passer un jour.
Enfin, il y a ce bal : l'occasion parfaite pour s'amuser, revoir des connaissances...

Je me suis absentée de Gondolin un moment, mais quand je reviendrai, je te rendrai visite avec plaisir!
Et oui, ce bal est vraiment une bonne idée, le printemps mérite d'être célébré, et entre amis, c'est le mieux !

Continue à danser, appreciant de la sentir dans ces bras

Mais les gens viennent aussi pour toi et pour ce lieu si enchanteur .

Sinon, je ne suis pas d'accord avec toi, je crois pas qu'on convoite ce qui nous manque, en tous cas je ne crois pas que ceux qui fonctionnent comme ça s'intèressent encore à ce qu'ils convoitaient une fois qu'il l'ont obtenue.

Mais je crois plus que la durée ne peut se construire que sur la plenitude, et non sur le manque.C'est être envelloppé par l'autre qui est grisant, jamais le fait qu'il vous delaisse.

Lui sourit et la taquine..

Mais tu confond envelloppé et emprissoné, et pour toi l'autre et forcement un mur..Pourtant quand je regarde chabrière je vois surtout un vide autour qui l'envelloppe, ce n'est pas une forêt sans fin, et en rester au coeur n'a jamais protègè les lisières....

Une personne seul ne peut en assurer la protection...mais heureusement que tu as des amis fidèles .

Accèlère legèrement le rythme de la danse

un vide ? tu trouves que le refuge manque d'âme? Mais s'il est vide c'est que je le veux ainsi... peu de gens en connaissent le chemin et c'est volontaire..les invités en sont toujours les bienvenus mais moi je n'y passe qu'en coup de vent et j'ai rarement le temps de m'y retirer...

fronce les sourcil, la voix légérement cassée

je sais que je me protége des gens, que j'ai tendance à garder une distance...mais c'est le seul moyen que je connaisse pour me protéger. C'est quelque chose contre lequel je ne peux lutter mais je n'en reste pas moins disponible et présente... je suis juste ainsi. Pas depuis toujours mais certaines blessures font si mal que même quand elles se referment et que la douleur disparait et bien ... on en garde une profonde cicatrice.

sourrit et secoue la tête pour chasser ces tristes pensées

mais à présent tout ceci n'est qu'un souvenir, je suis différente et en bien ou en mal il me faut faire avec. Je suis plus heureuse que je ne l'ai jamais été, j'ai une belle vie que je me suis construit et que je crois mériter ou du moin que je veux faire en sorte de mériter. J'ai mon travail, mes amis et surtout mes enfants. Je suis comblée et crois moi c'est d'autant plus rare que précieux. Et vouloir protéger ce fragile équilibre est bien légitime non ?

Lui sourit :

Oui c'est legitime, et oui la blessure fut profonde, mais nous sommes medecins, et une plaie sans traitement ne peut que s'aggraver, faut des fois savoir y appliquer un baume, n'est il pas?..

Mais nous reparlerons de ça une autre fois et en privé, je veux juste profiter de ta presence.

La fait tournoyer, combien de danse se sont ecouler depuis qu'il danse l'un avec l'autre, une trois, dix, il a perdu la notion du temps, et ne sais même plus les rythmes qu'ils ont suivis..mais est ce vraiment important..

Ils sont l'un avec l'autre, l'un contre l'autre..

oui nous en reparlerons...tu m'as fait parler et maintenant pour le moment j'ai soif hi ih Allez hop assez danser ! Allons boire!

éclate de rire et lui montre le auvent aux boissons

Henki attendait, un verre à la main, vêtu de son plus bel apparat, sa cavalière.Quand il la vit,si joliment habillée,pénétrer dans le lieu des festivités,il posa son verre et alla à sa rencontre mettant le loup noir qu'il avait enmenné avec lui.Discrétement il se glissa dans son dos et se pencha à son oreille ou il lui murmura.

"Je peux peut être vous aider?"

Il se recula ensuite et attendit qu'elle se retourne son masque bien en place,un sourire malicieu sur les lèvres.