saint françois ...

Admin Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 02/01/2006

Au XIIIe siècle à Assise, un homme nommé François et une femme,Claire,ont ensoleillé la vie. Leur lumière nous parvient encore aujourd’hui.

Dans cette région de l’Ombrie, les églises, les maisons, les monuments semblent se souvenir encore de ces deux êtres rayonnants d’amour et de simplicité.

Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux. Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux.

Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur. Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs.

Il leur dit, entre autres choses :

« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ;
Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. »

À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement.

Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures.

Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité.

Source : Thomas de Celano (Vie de saint François d’Assise traduction française, introduction et notes de D. Vorreux, Paris, Éditions franciscaines, 1952).

Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 28/01/2006

Dragonet observa la statue du saint. C'est vrai qu'il aimait ce personnage et sa philosophie. Il fit un clin d'oeil au joli rossignol qui venait de se poser pas si loin de lui. Il y a mille et un manière de parler pensa t'il

Nombre de messages : 55 Localisation : Meymac Date d'inscription : 28/01/2006

Cherchant un banc, mais n'en trouvant pas, se pose sur le bord d'une allée, non loin du clos. La bouche pateuse, prend la bouteille qu'il a sous le bras... et vois que ce n'est pas une bouteille, mais ce fameux crystal... Le pose devant lui, et glisse son doigt sur une de ces aretes.

Chasse les mauvais rêves hum? "fait gagner les élections et vous fait trouver l'âme soeur", ç'aurait été pas mal aussi... Manquerait plus que je me tape un roupillon tiens!

Ainsi, sans bouger, il offrait une merveilleuse prise au vent... il serra ses bras devant son torse, pour se réchauffer un peu. Il leva les yeux au ciel, et huma l'air, tranquillement...

Nombre de messages : 55 Localisation : Meymac Date d'inscription : 28/01/2006

Après un long moment, se relève, récupérant son "trophé".
Une fois debout, attend un peu, la main devant le front, attendant un peu que le monde arrete de tourner autour de lui. Saisi de froid, et n'ayant plus le moral, il partit un quête d'un remontant...

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 28/01/2006

C'est alors que le rossignol du bois se posa près de lui:"
Rassaln, mon bon Rassaln, je suis là. N'entends-tu pas la douce mélodie que je chante pour toi?
Ouvres ton coeur et concentres-toi sur mon chant. Tu sentiras alors tout l'amour de la nature t'envahir et tes plus sombres pensées disparaîtront comme par enchantement.

Le rossignol se met alors à chanter et Rassaln l'écoute.

Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 28/01/2006

Bien plus tard, dragonet repassa, il n'y avait plus personne. Il pris sa flute pour en jouer un air au rossignol, et commença quelques notes.

Mais le rossignol n'etait pas là, on le disais partie avec le merle, tout de noir vetu. Seul Le rouge gorge semblait sensible à sa musique. Il en etait tout rouge.

Dragonet ne savait rien de tous cela, ce fut le corbeau qui lui raconta. Il avait vu un ange.

Les corbeau connaissaient bien les secrets des anges, mais les anges ne s'intèressaient pas au corbeau. Dragonet comme St françois, aimait aussi les corbeaux. Ils discutèrent longuement, assis là tranquillement. Puis il entendit un bruit, et ils se regardèrent complices. Le Corbeau s'envola, et Dragonet s'eclipsa, tels le furet.
Il est passè par içi..

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 28/01/2006

Réponse de la Tigresse au furet:
Qu'en sais-tu si les anges ne s'intérressent pas aux corbeaux, d'abord? Laughing

L'Ange décrocha une de ses plumes blanches et la donna au corbeau qui fît de même.

"L'ange et le corbeau sont désormais le Ying et le Yang de la gente ailée, concluât-elle."

...Amis lecteurs, vous qui passez sans rien comprendre...passez votre chemin! Wink

Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 28/01/2006

Le corbeau pris la plume, et s'envola. Il l'apporta à l'homme à la flute contre un morceau de viande. Depuis l'homme dit on , à la plus belle plûme du limousin. Enfin si on en croit les anges et les corbeaux...

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 28/01/2006

Mon Dragonet, connais-tu une fable écrite par Claude Nougaro et qui s'appelle "Plume d'ange"?
Si tu parviens à persuader un humain que tu possèdes une plume d'ange, hé bien l'humanité sera sauvée!
Bon courage. Wink

Nombre de messages : 225 Date d'inscription : 28/01/2006

Si ça marche aussi sur les femmes, je crois avoir mes chances de sauver l'humanité Wink

.

Le corbeau revint aussi avec son message. D'un coté sa dame qui errait seule, de l'autre son ange perdu dans les meandres du labyrynthe.

Dur dilemme. Il pensa à son ange accroché au plafond, et decida en souriant de laisser encore une journèe à Witch pour les sortir de là Smile

.
A mon qu'il aille s'y perdre egalement, mais il n'irais pas seul alors. Il sourit à cette idèe, et partie d'abord dans l'autre direction.

Nombre de messages : 20 Localisation : Tulle Date d'inscription : 15/04/2006

La statue de St François ! Quel magnifique oeuvre ! Brocéliande regarde la statue, la tête penchée en arrière et ressent un léger frisson. Et soudainement, elle se sent beaucoup mieux. Moins mélancolique. Plus positive et plus gaie. La vie est si belle ! Puis reprend sa promenade. Oubliés les oeufs ?

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 27/01/2006

Oanell parvint au clos Sanit-François, et prit place sur un banc qui longeait un parterre fleuri. Elle demeura quelques instants assise là, pensive, regardant les bourgeons, et écoutant le piallement des oiseaux nouveaux-nés. Un nid se trouvait tout près, les oisillons réclamaient à manger. La mère arriva bientôt pour satisfaire leur désir.
Un peu plus loin, perchés sur une arcade, deux hirondelles jouaient.
Oanell sourit, mélancolique.

C'est ainsi qu'au cours de sa promenade, elle se retrouva dans le jardin céleste face à une statue qu'elle reconnue comme celle de Saint François d'Assises!

...elle avait vraiment sa place ici, en pleine nature que le saint appréciait tant!...

Elle continua son chemin à travers les jardins...

» Un autre saint passe...