La légende de l'Ange de l'Amour

Citation :

Dans un jardin secret et légendaire de l’âme de la terre réside la demeure de l’ange de l’amour. De son coeur toujours ouvert émane une eau spirituelle que l’ange capte à la source de l’océan cosmique et qu’il répand sur toute la terre pour le bonheur de toutes les créatures vivantes. C’est ainsi que dans un flot ininterrompu naissent toutes les fleurs, les océans et le eaux du monde.
Par un travail incessant, l’ange de l’amour tisse et nettoie les sept voiles de paix et de joie qui protègent la Mère du monde et permettent aux êtres de vivre dans la prospérité et la santé. L’amour qui émane du Père des vivants et qui circule dans l’âme de la Mère du monde est le garant de l’ordre céleste et de la bonne vie, droite et belle. Sans amour la terre se dessèche et la mort triomphe.

Tous les hommes connaissent l’ange de l’amour et aspirent à recevoir sa bénédiction. Mais tous également connaissent son frère jumeau, l’ange de la haine qui habite un palais sombre et glacé au coeur de la nuit. Là, règnent la ruse, la méchanceté, la laideur et la destruction. C’est en ces lieux qu’est accumulé l’énergie de la colère de Dieu.
La tradition primordiale rapporte qu’un soir l’ange de la haine s’approcha avec prudence du palais de son Frère et l’appela de sa voix réductrice. Toujours attentionné et prévenant, l’amour répondit et vint au devant de son frère entouré de ses serviteurs, de jeunes enfants ailés tenant les coupes de toutes les vertus et beauté du monde.
Quel fabuleux spectacle que celui de la douceur et de la violence-cruelle réunies par parlementer !
Le ténébreux parla le premier : "Le salut sur toi, mon bienheureux Frère. Tu ne cesse de travailler et de rendre la terre fertile. Tu répands ta bénédiction sur toutes les créatures du monde et ouvre à chacun un avenir radieux. Partout tu engendres l’harmonie et la santé. Tu consoles le faible et pousses en avant le fort. Tu as placé le remède à côté de la maladie, tu as inculqué l’ingéniosité là où la terre était aride, tu as fait pousser la semence de la générosité là où la moisson était abondante, tu as révélé à tous la source de la joie intérieure libre qui permet de surmonter toutes les épreuves avec sens, courage et bénéfice. Tu as placé le partage comme le symbole de la richesse et tu as insufflé la quête de l’essentiel dans tous le coeurs hardis. Un acte accompli avec amour vaut tous les trésors d’un monde indifférent. Partout où s’étend ton influence, tu as planté la bannière de l’ordre céleste et de sa justice afin qu’elle soit honorée comme gage d’une alliance d’amour entre le haut et le bas, entre le ciel infini et la terre en évolution.
Par une trop grande contemplation de la terre de lumière, les hommes en arrivent à oublier les régions inférieures et grossières de leur être. Tes jeune serviteurs vertueux leur font perdre de vue leurs défauts et les incitent à la paresse, au laisser-aller, à la contemplation stérile. En vérité je m’inquiète, les hommes finiront par t’oublier, par perdre le sens des choses. A trop les gâter, ils vont devenir ingrats, imbus d’eux-mêmes et alors ils se détourneront lâchement de la main qui les protège et les guide. Ils te renieront toi leur bienfaiteur, leur ami précieux, toi qui offre ton sang et ta sueur pour leur bien être.
Ne sommes-nous pas Frères ? Unissons-nous et replaçons les hommes à leur juste place. Faisons-les souffrir pour leur apprendre l’humilité, la prière, le mérité. Détruisons leur joie pour les purifier par l’épreuve et pour les rendre plus forts grâce à l’adversité. ainsi ils se souviendront de nous et comprendront ta valeur. Ils t’honoreront et ta puissance triomphera dans leur coeur. Dans la nuit ils s’élanceront vers toi car tu brilleras pour eux comme un soleil radieux. Tu seras leur sauveur, leur espoir, ils aspireront à ta présence. Faisons-leur connaître la peine, la dictature, l’oppression, la guerre, l’anarchie, la cruauté. Ce sera pour eux une épreuve, un test de fidélité. Seul celui qui est plongé dans les ténèbres peut aspirer à la lumière et s’il ne la cherche pas, alors c’est qu’il n’en était pas digne. Pourquoi offrir quelque chose qui n’est pas mérité, qui n’a pas été gagné par la sueur et le sang ?
Je t’assure, je parle pour ton bien. J’ai beaucoup réfléchi : les hommes finiront par t’oublier, ils ne t’honoreront plus, tu ne trouveras plus d’élève pour ton Ecole initiatique, plus de serviteur pour te soutenir dans ta tâche et le chemin sacré qui mène la conscience et présence du Père sera délaissé. Ils transformeront la parole de notre Père-Mère en superstition. Je t’en prie, cesse de leur faire confiance, ferme les crédits de ton coeur. Ne suis-je pas ton Frère ? Déjà les hommes ne te perçoivent presque plus. Renonce pour un temps à ta bénédiction, à ta protection, brise les sceaux de l’ordre céleste, fais tomber la bannière de la justice et de la paix, ferme ton Ecole et rappelle tes serviteurs. Alors je pourrai agir pleinement et répandre la terreur dans leur coeur, dans leur esprit, dans leur corps. Je détruirai ce monde qui t’a délaissé et tu pourras en reconstruire un autre plus juste et plus conforme à ce que tu es. Les hommes te rechercheront de nouveau et t’honoreront. Détruits et torturés, ils accepteront tes dons avec gratitude. Leur orgueil sera abaissé, leur ignorance-savante dévoilée. La malédiction des hommes qui jurent envers Dieu et crient à l’injustice est pour moi un plat de délice. Leurs larmes repentantes, sera pour toi un encens ; je ne te parle que de joie pour toi et pour moi. "
Devant une telle proposition, l’ange de l’amour resta silencieux, son sourire et son regard lumineux furent sa seule réponse.
L’ange de la haine, comprenant son échec, sentit monter en lui la colère et se contenant à peine s’adressa de nouveau à son Frère : "Ne comprends-tu pas que les hommes ne nous respectent plus, qu’ils nous dénaturent. Je suis plus faible que toi pour lutter contre leur injure car je me tiens au-dessous d’eux et s’ils ne t’honorent plus, je tombe malade. Il m’utilisent pour d’autres buts que ceux que le Père-Mère avait inscrit en moi.
Les hommes ont oublié leur origine céleste. Protégés par ta bénédiction, ils se contentent de leur petite vie insignifiante. Eux-mêmes se sont détournés de toi et ne rêvent que de bataille, de pouvoir, de conquête ou de paresse et de vie futile. Laisse-moi leur montrer le vrai visage de leur amour et de leur Maître et alors, désillusionnés, ils s’en iront de nouveau vers toi, ils se mettront à ton Ecole. Ne comprends-tu pas que tu n’es qu’un souvenir pour eux, qu’ils ont déserté tes autels, anéanti tes institutions, tourné en dérision tes commandements... Regarde à travers mes yeux et ta sagesse sera confondue : les hommes t’ont renié et ils se sont mis à mon Ecole. Abandonne-les, laisse-moi achever leur formation et leur montrer le vrai visage de leur amour...
L’ange de la haine proféra de telles paroles que la terre toute entière trembla et qu’elle fut ravagée de cataclysmes.
L’ange de l’amour, empli de compassion pour son Frère, brisa son silence : "Le Père-Mère m’a placé en haut et toi il t’a mis en bas, en dessous des hommes. Ainsi tu dépends d’eux et s’ils se sont détournés de moi, ils éveillent en toi la colère et la force destructrice. Cependant, moi aussi il me font souffrir, mais tu dois garder courage car je ne briserai pas les sceaux sacrés de l’alliance d’amour pour te redonner la santé. Je ne puis condamner des milliards d’entités vivantes à la douleur. La vérité est contenue dans la patience. Toi qui t’es offert en sacrifice pour porter en ton sein toutes les créatures du monde, rappelle-toi ton origine sacrée. Je continuerai à protéger les hommes et à leur offrir tout mon amour. Je tisserai pour eux les plus beaux vêtements de vertu. J’exalterai devant eux la beauté, la douceur, la grandeur, le pardon, la réconciliation, la générosité... jusqu’à ce que leur coeur se réveille et que terrassés par mon exemple et ma félicité, ils se souviennent de leur origine et célèbrent de nouveau leur patrie de lumière. J’enverrai encore et encore mes enfants au milieu d’eux pour qu’ils prononcent mes paroles, perpétuent mon Ecole et réalisent mes buts. Par toutes mes forces à l’oeuvre, je protégerai le beau, le juste, le vrai. Je lui confierai la vie éternelle de telle sorte qu’aucun effort lumineux de l’esprit et de la vie ne soit perdu.
Jamais ma flamme ne cessera de briller et de bénir."
Ainsi parla l’ange de l’amour.
Alors la haine quitta le jardin céleste et regagna son séjour ténébreux.
Réjouissez-vous, hommes, que l’ange de l’amour soit resté fidèle et vrai.
Pleurez de temps en temps sur l’ange ténébreux car les larmes de repentance des hommes sont pour lui un baume de joie, un espoir secret qu’un jour les hommes s’éveillent dans l’amour et guérissent enfin les anges malades, fatigués d’être séparés du Père des lumières.

Dragonet boit un peu d'eau, et jette une pierre.

Passe une bonne soirèe mon ange, amuse toi bien .

Aussitôt fait, l'Ange apparût et lui parla en ces termes.
Dragonet, où que tu sois, où que tu ailles, je veille sur toi.
Je te protège de mes ailes immaculées, car je connais ton coeur pur et ton âme généreuse.
Paré de ce bouclier céleste et intemporel, nulle vilainie, nulle bassesse ne peut t'atteindre.
Je veillerai ainsi jusqu'à la fin de tes jours, invisible et attentive, présente en chaque chose et chaque endroit, et le regard que tu y portera te laissera apparaitre mon image.
Ainsi l'on te verra parfois sourire aux pierres ou encore parler aux oiseaux.
D'aucuns croiront que tu es simple d'esprit, mais qui n'a pas cette vision du monde et de la création, vit vainement.
Laisses-les dire, laisses-les faire, puisque tu es l'élu de mon coeur.

Ces paroles prononcées, l'Ange prit son envol dans une trainée de paillettes d'or qui s'évanouïrent des qu'il fût parti...

Souriant au propos de la vision.

Merci mon ange.

Puis s'adressant aux pierres.

veuillez bien sur elle egalement, je compte sur vous..

De l'esplanade d'Uranie, arriva à la fontaine de l'ange... il ne l'avait jamais vue de sa vie, il en était certain, il n'avait donc pas repris le bon chemin...

Bon, tant que je suis là... *sort un écu de sa poche, ferme les yeux, et se met à réfléchir...*
Pffffff, si seulement j'avais un souhait... mais que souhaiter lorsque l'on attend plus rien?
Fait rouler la pièce sur ses doigts, plus maladroitement qu'à l'accoutumée... Ses pensées se bousculèrent dans sa tête, sans même trouver quel voeu il pouvait bien faire... la pièce lui glissa des doigts et tomba dans l'eau... Il rouvrit les yeux
Bah, advienne que pourra...
Et repart en sifflotant...

trempe sa main dans l eau fraiche et l' apporte a sa bouche

je veux un Duc ! me sortez pas un jeunot de derriere les fagots ? hein . je le veux vieux bref que je puisse profiter de l' héritage.

Regarde l' ange

Tu n' as pas l' air d' accord. Pfff j' y arriverai jamais ! s' en repart visiter le jardin.

Le corbeau regarde la demoisselle avec les ailes, mais c'est pas la bonne. Pourtant l'homme à la flute la fera danser, il lui à dit.

Attend qu'il soit plus comte et il viendra

dit le corbeau.

Mais elle ne comprend pas le corbeau, et il s'envole.

En visitant les jardins Dame Cafetière ne pouvait manquer de croiser cette fontaine...

Elle glisse sa main dans l'eau pure, boit une gorgée. Elle se redresse pensive, en regardant l'ange droit dans les yeux.

Un moment se passe, tout est silencieux. Dame Cafetière formule son voeu, lance sa pièce et puis parle :

Attention à toi l'Ange. Je crois en toi, ne t'avise pas de ne pas réaliser ce souhait.

Au loin quelqu'un pensa:

Les anges realise toujours les voeux de ceux qui croit en eux .

La douce musique de l'eau avait attiré Karel dans ce coin du jardin. La ballade lui avait donné soif. S'appuyant sur le rebord pour s'abreuver à même la fontaine, une pierre se déroba de sous sa main et finit sa course au fond du réservoir...

Karel s'assit alors à même le sol, il se sentait bien en ce jardin, si bien... Mais la sérénité qui était sienne ne parvenait pas à chasser le poids de la solitude.

*Ah... Eve, Adam... où est le prêtre dans tout ça ?!?*

Chaton venait ici avec une idée bien précise. Elle s'arreta devant la fontaine et se mit à sourire d'un air rêveur. Elle murmura en regardant lange

- Quand je suis venir ici la première fois, je n'y croyait pas et n'avait pas d'espoire non plus, mais je suis venu vous dire merci l'ange depuis quelques jours je suis heureuse de nouveau.

Chaton lance une pièce dans le puit et murmura

Je ne sais pas si on peut le faire pour les autres mais aidez Miltiades a rencontré la femme qui saura le rendre heureux comme moi je le suis avec mon tendre aimé.

Elle s'en retourna rapidement car elle avait beaucoup de chose à faire.

Le corbeau dit :

il n'y a même pas eu besoin d'attendre; l'Ange veille sur nous.

Oanell arriva près de la fontaine de l'Ange, la petite Oliviane dans ses bras. Elle contempla l'ondulation de l'eau pendant plusieurs minutes, écoutant le clapotis reposant du jet... Puis elle plongea la main dans sa sacoche, y prit une piècette qu'elle lança aux pieds de l'Ange. Elle prit une profonde inspiration alors que celle-ci touchait le fond.

Si mon souhait se réalise... Elle ne termina pas sa phrase et sourit, sentant Oliviane remuer, l'embrassa doucement sur le front.

Puis elle se détourna et continua de déambuler dans les jardins.

dege avait traversé les jardins pour arriver a la fontaine;l'endroit était propice a la reflexion;il ne derogea pas a la tradition;il bu un peu d'eau puis se saisit d'une petite pierre qu'il lanca

en esperant que tu puisse entendre ma priere!

il se s'allongea a proximité d'un arbre;le bruit de l'eau etait reposant;il s'endormi mais la nuit fut agiter de reves etrange ou s'entremela reves ,cauchemar et realitées;cela faisait longtemps que cela ne lui était pas arriver

Ses pas la conduisirent auprès de la fontaine de l'ange, elle n'était pas venu ici depuis un moment. S'assoyant sur le bord de pierre, elle laissa l'eau glisser entre ses doigts en réflichissant.

Quand je suis venu ici la première fois j'ai fait un voeu que je crois que vous avez maintenant exaucé au-delà de mes espérances. Je vous en remercie.

Chaton se mit à penser à sa soeur Brune et un sourire apparu sur son visage, à son ange de lumière, son visage changea encore une fois, pour se mettre à illuminer de bonheur. Elle prit un peu d'eau entre ses mains et bu l'eau de la fontaine sans vraiment penser à quelque chose de particulier.

Que pourrais-je souhaiter de plus que ce que vous m'avez déjà apporté?

Elle eu une petite pensée et sourit à l'ange en prenant une pierre qu'elle jetta dans l'eau.

Mon ange si vous pensez que c'est bien pour moi. Je vous laisse libre choix...

Elle ne termina pas sa phrase et s'en retourna comme elle était venue, silencieusement dans ce bel après-midi.

Se reposant au Coeur Vert, de tout le travail qui lui tombait sur les épaules ces derniers temps, Dame Cafetière repassa près de la fontaine de l'Ange.
Elle s'arrêta, regarda la sculpture et pensa :

L'ange, on dit que tu exauces les voeux, mais le mien, tu l'as oublié ?
En même temps, je sais bien que nul part, tu ne donnes de dates, mais j'aimerai autant le voir exaucé dans un avenir proche... Sinon, autant tout laissé tomber.

Elle contempla la statue un long moment, et puis repartit vers un lieu qui lui inspirerait moins de mélancolie.

A son passage a Limoges Brune n'avait pas hésité une seconde ,elle avait pensé a l'ange ,au voeux qu'elle lui avait fait de faire ce qu'il voulait de sa vie.
Aujourd'hui sereine ,elle arrivait près de lui ,d'un geste doux elle ne put s'empecher de lui caresser la joue.

Ange ,je n'ai pas de mots ,mon bonheur est si grand.Je t'ai confié ma vie ,tu en a fait ,une merveille .
Je t'en suis garante ange de bonheur ,car il est dans ma vie et a jamais dans mon coeur.
Se baissant lentement ,elle ramassa une pierre ,et la jeta dans la fontaine.Elle n'avait pas vraiment un voeux a faire ,mais dans son coeur elle savait que l'ange devinais qu'elle venait de donner sa vie ,
a l'homme qui faisait battre son coeur.Puis a pas lents ,reveuse elle se dirigea vers la prairie.

Dame Cafetière en se promenant, passa devant la fontaine. Elle s'arrêta près de l'ange et le regarda d'un air réprobateur :

Dis donc, l'ange, tu te rappelles le voeu que j'ai fait ?? J'aimerai bien qu'un jour tu l'exauces !! Je repasserai le jour où ce sera fait !

Dame Cafetière venait se promener au coeur vert pour se reposer de la campagne militaire et de la campagne pour les élections. Elle aimait ce lieu, propice au recueillement.
Ses pas la menèrent près de la fontaine de l'ange.. Elle s'assit sur la margelle et le regarda longuement.
Tu vois, l'ange.. Tu y arrives toujours à exaucer les voeux. Soit, j'aurai aimé que tu le réalises dans d'autres circonstances, mais il ne faut pas etre trop difficile non plus ! Merci l'ange d'avoir accepter d'accéder à ma requête.. il te reste le plus difficile maintenant : qu'elle se réalise vraiment, et qu'elle ne reste pas qu'un rêve ....

Bonjour l'ange ! Merci d'avoir réalisé mon voeu. Maintenant, je sais que tu veilles sur moi et sur les gens que j'aime ....